BRAZZAVILLE, REPUBLIC OF CONGO, September 5, 2024 - To help finance the protection of the world’s remaining high integrity forests, Congo’s Minister of Forest Economy and WCS have launched on August 30 Africa’s first HIFOR project in Nouabalé-Ndoki National Park.

HIFOR (the High Integrity Forest Investment Initiative) was created by the Wildlife Conservation Society (WCS) to address the lack of market-based finance for tropical forests that retain high ecological integrity. Largely free from degradation, these forests provide climate, biodiversity and socio-economic benefits that are critical for maintaining a healthy planet.

The initiative finances the conservation of these forests through the sale of HIFOR units, each of which represents one hectare of well-conserved high integrity tropical forest within a large landscape of high ecological integrity.

On August 30, Congo’s Minister of Forest Economy and WCS launched Africa’s first pilot project to generate HIFOR units and prepare for an initial transaction in the world’s first site to be recognized as a Key Biodiversity Area for its ecological integrity: Nouabalé-Ndoki National Park. The project was first endorsed on Wednesday August 28 by the Republic of Congo's Forest Carbon Task Force in a meeting chaired by Prime Minister Anatole Collinet Makosso.

High integrity tropical forests are estimated to remove around 1.8 billion tons of CO2 per year (net) from the atmosphere. Without the active role of high integrity forests in storing carbon, the world would already be at least 0.5°C hotter than it is today. Despite their climatic and ecological significance, the main blocks of high integrity forest declined by 12% between 2000 and 2020 and are increasingly vulnerable to fragmentation, encroachment and degradation.

Current market-based finance for tropical forest conservation does not incentivize protection of high integrity forests, but the HIFOR Initiative seeks to create investable units representing a set of science-backed ecosystem services, and to unlock a continuous stream of finance that support governments and Indigenous Peoples and Local Communities (IP&LCs) to protect their high integrity forests while developing sustainable, low-carbon rural economies and livelihoods.

The Nouabalé-Ndoki National Park covers more than 0.4 million hectares of high-integrity tropical forest, with a net total of over 11 million tons of CO2 estimated to have been absorbed over the past decade.

“The project we are launching today marks a very important step in the development of innovative financial mechanisms enabling our country to make the most of its efforts to conserve forests and their ecosystems” commented Forest Economy Minister Rosalie Matondo at the project launch ceremony in Brazzaville.

HIFOR complements but does not compete with existing financing instruments that credit reductions in emissions from tropical deforestation. A HIFOR unit is a non-compensatory tradeable asset that cannot be used for offsetting purposes, but can be reported within a number of frameworks for contributing to climate change mitigation and biodiversity conservation.

“With threats to high integrity forests constantly evolving and increasing, our efforts to protect them must be relentless. The Congo is fortunate to have many of these forests, and we are very pleased to work with the government to pilot this innovative mechanism to enhance their value and ensure their long-term protection.” emphasized Richard Malonga, WCS Congo Country Director.

WCS is initially piloting HIFOR in sites where we work through strong partnerships with governments and communities, with the aim to demonstrate viability of this new financial. To ensure quality and transparency, early HIFOR projects will be audited individually against the publicly available HIFOR methodology, as WCS continues to evolve the HIFOR initiative, with the aim of scaling impact across broader geographies.

About WCS Congo

For more than 30 years, WCS has played a major role in the conservation of wildlife and wild places in the Republic of Congo, where it has contributed to the creation, expansion and management of three of the five national parks. WCS works closely with the government, national stakeholders and local communities to protect Congo's rich ecosystems.

About Wildlife Conservation Society (WCS)

WCS combines the power of its zoos and an aquarium in New York City and a Global Conservation Program in more than 50 countries to achieve its mission to save wildlife and wild places. WCS runs the world’s largest conservation field program, protecting more than 50 percent of Earth’s known biodiversity; in partnership with governments, Indigenous People, Local Communities, and the private sector. It’s four zoos and aquarium (the Bronx Zoo, Central Park Zoo, Queens Zoo, Prospect Park Zoo, and the New York Aquarium ) welcome more than 3.5 million visitors each year, inspiring generations to care for nature. Visit: newsroom.wcs.org. Follow: @WCSNewsroom. For more information: +1 (347) 840-1242. Listen to the WCS Wild Audio podcast HERE.
 

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La WCS et le ministère congolais de l'Économie forestière lancent le projet pilote HIFOR (High Integrity Forest Investment Initiative)

Aerial view of a forest with fog

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Vue aérienne au lever du soleil sur le parc national de Nouabalé-Ndoki, 
au cœur d'une des étendues de forêt tropicale humide les mieux 
préservées d'Afrique centrale. Crédit : Thomas Nicolon ©WCS.

BRAZZAVILLE, REPUBLIC OF CONGO, 5 Septembre, 2024 - Pour aider à financer la protection des dernières forêts à haute intégrité, le ministère congolais de l'Économie Forestière et la WCS ont lancé ce 30 août le projet pilote HIFOR dans le Parc National de Nouabalé-Ndoki.

L'initiative HIFOR (High Integrity Forest Investment Initiative) a été créée par la Wildlife Conservation Society (WCS) pour pallier au manque de solutions de finance de marché en faveur des forêts tropicales présentant une haute intégrité écologique. En grande partie exemptes de dégradation, ces forêts offrent des services sur le plan du climat, de la biodiversité et sur le plan socio-économique qui sont essentiels au maintien d'une planète en bonne santé.

HIFOR finance la conservation de ces forêts par la vente d'unités HIFOR, dont chacune représente un hectare de forêt tropicale à haute intégrité bien conservée au sein d'un vaste paysage à haute intégrité écologique.

Le 30 août, le ministère congolais de l'Économie Forestière et la WCS ont lancé un projet pilote visant à générer les premières unités HIFOR dans le premier site au monde à être reconnu comme une Zone Clé pour la Biodiversité en raison de son intégrité écologique : Le Parc National de Nouabalé-Ndoki. Le projet a été entériné par la Task Force Carbone Forestier de la République du Congo, sous les hospices du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, lors d'une réunion tenue le 28 août.

On estime que les forêts tropicales à haute intégrité absorbent environ 1,8 milliard de tonnes de CO2 par an (net) de l'atmosphère. Sans le rôle actif des forêts à haute intégrité dans le stockage du carbone, le monde serait déjà plus chaud d'au moins 0,5°C. Malgré leur importance climatique et écologique, les principaux blocs de forêts à haute intégrité ont diminué de 12 % entre 2000 et 2020 et sont de plus en plus vulnérables à la fragmentation, à l'empiètement et à la dégradation.

L'initiative HIFOR vise à créer des unités investissables représentant un ensemble de services écosystémiques scientifiquement prouvés, et à débloquer un flux continu de financement pour aider les gouvernements, les Peuples Autochtones et les Communautés Locales à protéger leurs forêts à haute intégrité tout en développant des économies et des moyens de subsistance ruraux durables et à faible émission de carbone.

Le parc national de Nouabalé-Ndoki couvre 0,4 million d'hectares de forêt tropicale à haute intégrité, qui aurait absorbé un total net de plus de 11 millions de tonnes de CO2 au cours de la dernière décennie.

“Le projet que nous lançons ce jour marque une étape très importante dans le développement de mécanismes financiers innovants permettant à notre pays de tirer le meilleur parti de ses efforts de conservation des forêts et écosystèmes associés”, a déclaré Rosalie Matondo, ministre de l'Économie Forestière, lors de la cérémonie de lancement du projet à Brazzaville.

HIFOR complète les instruments de financement existants qui créditent les réductions d'émissions dues à la déforestation tropicale, mais n'entre pas en concurrence avec eux. Une unité HIFOR est un actif négociable non compensatoire qui ne peut être utilisé à des fins de neutralité, mais qui peut être déclaré dans un certain nombre de cadres pour contribuer à l'atténuation du changement climatique et à la conservation de la biodiversité.

“Les menaces qui pèsent sur les forêts à haute intégrité évoluent et augmentent constamment, nos efforts pour les protéger doivent être incessants. Le Congo a la chance de posséder un grand nombre de ces forêts, et nous sommes très heureux de travailler avec le gouvernement pour piloter ce mécanisme innovant afin de renforcer leur valeur et d'assurer leur protection à long terme”, a souligné Richard Malonga, directeur pays de WCS Congo.

La WCS commence par piloter l’initiative HIFOR dans des sites où nous travaillons dans le cadre de partenariats solides avec les gouvernements et les communautés, dans le but de démontrer la viabilité de ce nouveau système financier. Pour garantir la qualité et la transparence, les premiers projets HIFOR seront audités individuellement sur la base de la méthodologie HIFOR accessible au public, tandis que la WCS continuera à faire progresser l'initiative HIFOR, dans le but d'étendre son impact à des zones géographiques plus vastes.

A propos de WCS Congo

Depuis plus de 30 ans, la WCS joue un rôle majeur dans la conservation de la faune et des lieux sauvages en République du Congo, où elle a contribué à la création, l'expansion et la gestion de trois des cinq parcs nationaux. La WCS travaille en étroite collaboration avec le gouvernement, les parties prenantes nationales et les communautés locales pour protéger les riches écosystèmes du Congo.